Le berger australien est un chien robuste et solide. Cependant, il existe dans la race quelques maladies hériditaires dont l'éleveur doit tenir compte lors de la selection.
Il me semble logique que tous les reproducteurs soient testés au minimum pour la dysplasie de la hanche ainsi que pour les tares oculaires.
Vous trouverez ci-dessous l'explication des ces différentes maladies
Le gène mdr1
LE GENE MDR1
MDR1 est le nom abrégé d'un gène appelé Multi-Drug Resistance 1. Une mutation de ce gène provoque la sensibilité à l'ivermectine et à un certain nombre d'autres médicaments. Cette mutation n'a un impact sur nos chiens qu'à partir du moment où l'une des molécules citées dans cette rubrique devra leur être administrée. Les médicaments qui peuvent passer la barrière hématoméningée en cas de déficience du gène MDR1 sont nombreux. Les plus connus pour être dangereux chez nos chiens sont l'ivermectine (antiparasitaire) et le lopéramide (antidiarrhéique) commercialisé sous le nom d'Imodium ou de Lopéral. Il ne faut surtout pas les utiliser pour nos chiens. Il y a d'autres molécules connues pour avoir posé problème avec le gêne MDR1. Vous voulez en savoir plus? Rendez-vous sur le site ci-dessous : https://www.collie-online.com/colley/mdr1/index.htm TEST DE DEPISTAGE Il est possible de rechercher la présence du gène mutant chez le chien. Deux techniques sont disponibles: le prélèvement de cellules gingivales ou un prélèvement sanguin via un laboratoire.
Il me semblait important de sensibiliser un futur propriétaire de berger australien de l'existence de ce gène mdr1. |
La dysplasie de la hanche
LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
La dysplasie de la hanche est un trouble du développement de l'articulation coxofémorale (hanche) du chien. Le problème est associé à un déséquilibre entre les forces mécaniques centrées sur l'articulation et les masses musculaires. Ce déséquilibre s'accompagne d'une laxité excessive de l'articulation causée par une fosse acétabulaire trop peu profonde. Lorsque l'articulation montre de la laxité, la tête du fémur "voyage" au niveau des bords de la cavité au lieu d'être guidée profondément dans la fosse articulaire. Ce phénomène est douloureux et provoque des dépôt anormaux de calcium, de fragments osseux et de l'arthrose. Le fonctionnement continu d'une hanche affectée provoque un port anormal des surfaces articulaires, conduisant alors à un processus dégénératif qui s'accentue de lui-même. Il s'ensuit un développement osseux anormal, de l'inflammation et de l'arthrose provoquant une boiterie modérée à sévère. L'inflammation de la capsule articulaire provoque une augmentation de sécrétion synoviale qui amplifie encore la laxité. Ces changements physiologiques doivent être traités précocement (entre 4 et 8 mois) pour avoir une bonne chance de réduction du processus dégénératif. Ces processus dégénératifs découvrent l'os sous chondral et ses terminaisons nerveuses provoquant alors une douleur articulaire importante. Si le processus dégénératif est déjà observé lors du diagnostic, il existera alors moins d'options thérapeutiques pour le traitement de l'articulation. Facteurs génétiques de la dysplasie de la hancheUne certaine héritabilité de la dysplasie de la hanche a été établie. Plusieurs gènes contribuent à affecter le potentiel de développement de la dysplasie et sa gravité. Il s'agit d'un phénomène additif : la sévérité de l'affection dépend du nombre de gènes liés à cette pathologie présents chez l'animal. La multitude de facteurs génétiques et environnementaux qui influencent la dysplasie rendent la prédiction de cette maladie relativement difficile. Il est générallement admis que les croisements de chiens apparemment exempts de dysplasie donnent des chiens généralement plus sains que les croisements où les deux parents sont affectés. Des études montrent cependant que deux parents apparemment sains peuvent tout de même avoir des chiots dysplasiques. En dépit des efforts effectués au niveau des élevages, de l'utilisation de classifications comme celle de l' "Orthopedic Foundation for Animals" (OFA), de croisements d'animaux dont les parents et les grands-parents sont normaux,le processus d'éradication de cette maladie reste encore relativement lent. Facteurs environnementaux Les facteurs environnementaux ne sont pas les causes de base de la dysplasie, mais peuvent affecter significativement les conditions d'apparition et la gravité de la dysplasie. Ces facteurs aident à expliquer le fait que seuls les chiens présentant un génotype "dysplasie" peuvent développer la pathologie, alors que tous les animaux présentant ce même génotype ne développent pas forcément la maladie. La nutrition du chien en croissance est l'un des facteurs extérieurs les mieux étudiés pour le développement de la dysplasie de la hanche et peuvent avoir une influence importante en ce qui concerne le développement de la pathologie. Une étude montre que seulement 33% des chiens nourris ad libitum développaient des hanches normales, alors que 70% des chiens nourris avec un quart de la même nourriture développaient des hanches saines. Une autre étude sur des Bergers Allemands montre que 63% des chiens pesant plus que la moyenne ont développé de la dysplasie. A l'inverse, seulement 37% des chiens pesant moins que la moyenne ont développé des hanches dysplasiques. Des chiots génétiquement susceptibles de développer une dysplasie des hanches montreront donc une fréquence et gravité supérieures d'anomalies si ils sont nourris avec une alimentation riche en calories. Ces études indiquent donc fortement qu'il est recommandé de limiter raisonnablement l'apport calorique du chien en croissance (spécialement chez les races à risque) pour prévenir du développement de la dysplasie de la hanche. Source : Cabinet vétérinaire Buchet - Mathieu : https://www.buchetmathieu.be/dysplasie.html CLASSIFICATION DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
|
Les tares oculaires